Le squirting, ou éjaculation féminine en quelques mots
Le squirting, ou éjaculation féminine en quelques mots
29 octobre 201929 octobre 2019 sexshop69
Le squirting, ou éjaculation féminine. Tout le monde en a entendu parler, peu l’ont vu. Une situation un peu similaire à celle des licornes ou des yétis. L’éjaculation féminine existe-t-elle vraiment ou est-ce un mythe ? Si l’éjaculation féminine n’est pas de l’urine, quelle est sa composition ? Toutes les femmes sont-elles capables d’apprendre à jaillir ? Et enfin, les femmes fontaines font-elles jaillir des litres de liquide, comme le montrent les films pornographiques ? Nous tenterons de répondre à ces questions et à d’autres dans ce billet.
D’où vient l’éjaculation féminine ?
Il est très fréquent que les femmes qui ont connu leur première éjaculation soient envahies par un sentiment de honte, pensant qu’elles ont éjaculé par plaisir. De ce fait, les femmes sont souvent bloquées et commencent à avoir des difficultés à atteindre l’orgasme pendant les rapports sexuels. Elles craignent que la surprise « embarrassante » ne se reproduise. Souvent, les hommes jettent de l’huile sur le feu sans savoir ce qui vient de se passer.
La connaissance de la physiologie devrait donc être la base. L’éjaculat qui apparaît lors du squirting est produit par des glandes complètement différentes de l’urine. Il est produit par deux petites glandes situées dans la partie inférieure de l’abdomen. Sous ces glandes se trouve le corps spongieux, qui se remplit de ce liquide en cas de forte excitation ou de caresses intenses. À ce moment-là, le vagin se resserre et l’on peut sentir un gonflement et un épaississement autour du point G. Au moment de l’orgasme, les contractions musculaires poussent le liquide dans les deux tubules situés près de l’urètre. C’est pourquoi de nombreuses femmes reconnaissent l’éjaculation féminine comme de l’urine, car l’endroit où le liquide s’accumule est proche de la vessie et la sortie des conduits est proche de l’urètre. En outre, le moment du jaillissement lui-même est similaire à celui de la miction. Bien entendu, l’orgasme n’est pas nécessaire pour qu’il y ait éjaculation. L’éjaculation elle-même est possible par stimulation mécanique des zones concernées. Cependant, une stimulation adéquate peut conduire à un orgasme combiné à l’éjaculation, ce qui est décrit par les femmes expérimentant ce phénomène comme quelque chose d’extrêmement agréable.
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Composition de l’éjaculat féminin
L’éjaculation chez la femme a déjà été notée par Aristote. Des recherches sur l’éjaculation féminine ont été menées depuis l’âge classique de l’Antiquité. Malgré de nombreux rapports scientifiques intéressants, il manque encore des études fiables et randomisées pour confirmer à la fois la composition exacte de l’éjaculat féminin et l’endroit où il est produit et jaillit. Pour l’instant, on sait que l’éjaculat féminin n’est pas de l’urine.
Les principales différences confirmées dans la composition des deux fluides sont la très faible concentration de créatinine et d’urée présentes en grande quantité dans l’urine. En outre, l’éjaculat féminin est composé de glucose et de fructose, également présents dans le sperme, et d’antigène prostatique spécifique (PSA). Chez l’homme, le PSA est produit par la prostate. Chez la femme, on soupçonne les glandes vestibulaires inférieures d’être responsables de sa production. On peut en conclure que le sperme d’une femme, en termes de composition, est fortement similaire à celui d’un homme. Bien sûr, il y a aussi du glucose et du fructose dans l’urine, mais certaines études soulignent que la quantité de glucose et de fructose dans l’urine d’une même femme est bien inférieure à sa quantité dans l’éjaculat examiné. Par ailleurs, l’urine des femmes recueillie après l’orgasme a également été étudiée. Il s’avère que la quantité de PSA dans l’urine recueillie après l’orgasme est plus élevée que dans l’urine recueillie avant l’orgasme. En outre, le liquide recueilli après l’orgasme a révélé la présence de PSA dans 100 % des échantillons.
Toutes les femmes peuvent-elles éjaculer ?
Selon la plupart des rapports, toutes les femmes possèdent anatomiquement et physiologiquement cette capacité. Cependant, toutes les femmes ne sont pas en mesure de la développer. Des différences significatives dans la taille des glandes vestibulaires ont été citées comme la raison de son absence chez de nombreuses femmes. Si ces glandes sont effectivement responsables de l’éjaculation féminine, on peut affirmer que cette capacité est fortement conditionnée par le physique féminin. Ce qui ne change rien au fait que toute femme peut y parvenir.
Comment apprendre le squrting ?
La plupart des conseils, ainsi que les avis sur les forums en ligne, indiquent qu’il faut tout d’abord se détendre, faire confiance à son partenaire et se laisser totalement aller. D’autres conseils indiquent qu’il faut d’abord stimuler la partie antérieure du vagin, en particulier le point G. La plupart des femmes admettent qu’elles parviennent à un mouillage en douceur. La plupart des femmes admettent qu’elles atteignent un orgasme humide le plus souvent en stimulant leurs doigts ou en utilisant des jouets érotiques.
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La recette la plus simple pour parvenir à l’éjaculation féminine est de l’apprendre d’abord lors de séances de masturbation solitaire.
Pour ce faire, vous avez besoin d’un bon vibrateur stimulant le point G et de beaucoup de lubrifiant. Votre séance de jeu doit se concentrer principalement sur le point G. La pénétration n’a pas besoin d’être intense. La pénétration ne doit pas être très profonde, bien au contraire. Des mouvements courts et précis et une pression sur le centre interne du plaisir sont les plus efficaces. Vous pouvez vous aider en caressant le clitoris, mais n’oubliez pas de ne pas atteindre l’orgasme tout de suite et de le faire durer dans le temps. Vous devez sentir une vague de plaisir déferler en vous. Jouer avec le clitoris est dangereux, car vous risquez d’avoir un orgasme rapide et de ne plus avoir envie d’en faire davantage.
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Concentrez-vous principalement sur le point G et sur le fait de retarder le plaisir. Lorsque vous sentez que vous êtes déjà très proche de l’orgasme, il peut être utile de presser le pli pubien à un point un peu plus bas que le bas-ventre. Vous stimulez ainsi le point G de l’extérieur, ce qui rend les sensations plus intéressantes. Concentrez-vous sur votre plaisir et ne vous précipitez pas. Vous devez également surmonter la peur d’un orgasme intense et totalement inconnu. Votre corps et votre psychisme ne doivent pas avoir de limites. Ce n’est qu’à cette condition que vous serez prête pour l’éjaculation féminine. N’oubliez pas de ne pas resserrer vos muscles vaginaux à ce moment-là, détendez-vous et poussez-les littéralement hors de vous.
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Comment faire pendant la pénétration ?
Il faut choisir une position dans laquelle le pénis masculin ne stimulera que la partie antérieure du vagin. La position classique et la stimulation clitoridienne supplémentaire fonctionnent bien. En position arrière, vous pouvez également stimuler l’anus. La position de la cowgirl inversée, dans laquelle la femme fléchit son corps autant que possible, donne également de bons résultats. Il faut s’entraîner pour trouver la bonne force et le bon angle de poussée. Vous n’y arriverez peut-être pas la première, la deuxième ou la troisième fois, mais la cinquième fois… qui sait ? Si c’est ce que vous voulez, entraînez-vous et cherchez votre recette pour achever complètement une femme.
Nous avons souligné plus d’une fois que les préliminaires jouent un rôle important dans l’orgasme féminin. Il en va de même pour l’éjaculation féminine. Une femme doit être très excitée. Il arrive souvent que vous n’y parveniez pas lors du premier orgasme, mais il vaut alors la peine de prolonger le moment de plaisir et de ne pas laisser la femme s’échapper. N’oubliez pas qu’immédiatement après l’orgasme, le vagin et le clitoris d’une femme sont très sensibles et qu’il faut donc modifier légèrement l’intensité et le type de caresses. Dans le même temps, veillez à ce que l’atmosphère érotique ne retombe pas. Un deuxième orgasme peut être une agréable surprise avec un final mouillé.
Bien sûr, vous pouvez aussi amener une femme à la sodomie pendant une minuterie.
C’est un peu plus difficile et il faut être très doué pour le léchage. Il ne s’agit pas de deux petits coups de langue, mais d’une chatte bien léchée en profondeur. Ainsi, vous pourrez sentir le jus de votre partenaire et avoir la langue et la mâchoire engourdies à la fin du jeu. Comptez sur le fait que vous serez peut-être submergé par une vague de plaisir sans crier gare, mais ne vous inquiétez pas, le liquide qui sort du vagin d’une femme a un goût légèrement sucré et est plutôt inodore.
Considérez le fait qu’une chatte bien entraînée, sur laquelle vous avez le contrôle et que vous pouvez littéralement diriger, sera certainement plus réceptive aux nouvelles expériences. C’est pourquoi il est bon d’exercer vos muscles de Kegel et de faire en sorte que, lorsque votre homme insère un doigt dans votre vagin et que vous resserrez vos muscles, il ait du mal à le retirer. Faites un test de ce type avec votre partenaire. Si le résultat est négatif, si vous voulez avoir des rapports sexuels et si vous ne voulez pas que le liquide qui s’écoule de vous soit un symptôme d’incontinence, commencez à entraîner les muscles profonds de votre plancher pelvien.
Première fois réussie, et après ?
La plupart des descriptions indiquent qu’après la première fois, les femmes deviennent dépendantes de ce type d’orgasme. En règle générale, il est difficile de s’arrêter et les orgasmes humides se produisent plus spontanément. Il existe des descriptions de femmes qui rêvent littéralement d’arrêter de gicler. Il y a donc deux types de femmes en jeu : celles qui rêvent d’un orgasme humide et celles qui en ont assez. Néanmoins, cela vaut la peine d’essayer la première fois et de voir ce qu’est vraiment l’éjaculation féminine. Si vous parvenez à jaillir ou si cela se produit par accident, rappelez-vous tout d’abord que c’est tout à fait normal et appréciez-le. Cela signifie que vous tirez un maximum de plaisir du sexe et que vous êtes ouverte à de nouvelles expériences.
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Faut-il jaillir comme une fontaine ?
Malheureusement, les films pornographiques exagèrent quelque peu l’effet du squirting. Les femmes dans les films pornographiques boivent souvent des hectolitres d’eau avant la prise de vue et font simplement pipi pour obtenir un meilleur effet. Il est courant de remplir la chatte des femmes avec de l’eau. Dans la réalité, cependant, les éjaculations féminines varient. Elles peuvent être très abondantes, au point qu’il est impossible de se passer d’une serviette sur le lit, ou plutôt modestes. Parfois, vous n’êtes même pas tout à fait sûre qu’il s’agit bien d’une éjaculation, vous vous sentez simplement un peu plus mouillée.
S’agit-il d’un jet ou d’un pipi ?
Je suis sûre que beaucoup d’entre vous se demandent comment faire la différence entre le pipi et le giclement. La principale différence est que l’éjaculation féminine est incolore ou légèrement blanche, inodore et sucrée. L’odeur peut n’apparaître qu’après un certain temps, par exemple si un drap n’est pas nettoyé ou si une serviette mouillée reste en place pendant plusieurs heures. En outre, le liquide qui s’écoule lors de la giclée a tendance à être froid, alors que l’urine est nettement chaude.